On our way to Australia !

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Sports


LES SPORTS AUSTRALIENS


L’Australie s’est depuis longtemps créé une réputation de nation sportive, et le cliché de l’australien bronzé qui se dépare de son costume-cravate après le bureau pour aller se livrer à une petite séance de natation ou surfer les vagues de Bondi Beach fait partie de l’imaginaire collectif. Qu’en est-il vraiment sur le terrain ?


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Il serait impossible de débuter cet article autrement qu’en parlant du sport le plus australien d’entre tous. Ce n’est pas dans les eaux bleues du Pacifique que cela se passe, mais bel et bien sur la terre ferme : l’Australian Rules Football, plus communément appelé footy, peut s’appréhender comme une variante du rugby. Pour marquer un maximum de buts et remporter la victoire, les deux équipes de 18 qui s’affrontent sur le terrain sont libres de se servir aussi bien de leurs pieds que de leurs mains, que ce soit pour frapper la balle ou tacler l’adversaire. La balle et le terrain sont de forme ovale, et les buts sont constitués de 4 hauts poteaux sans filets. Pour marquer un but (« goal »), d’une valeur de 6 points, une seule solution : envoyer la balle entre les 2 poteaux centraux d’un coup de pied. Mais à quoi servent donc les autres poteaux, alors ? Le footy permet aussi de marquer un « behind », c'est-à-dire 1 point, quand la balle rebondit sur un poteau, passe entre un poteau central et un poteau extérieur, ou passe entre les poteaux centraux suite à autre chose qu’un coup de pied.

Compliqué ? Ce n’est que le début ! Pour apprendre à apprécier le footy, rien de tel qu’aller assister à un match dans l’un des stades de Melbourne, place-forte du sport. Là-bas, il vous sera difficile de devenir un vrai local sans être capable de discuter des mérites des Collingwood Magpies !

 

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Dans ces conditions, qu’en est-il du football et du rugby traditionnels ? Ils se pratiquent aussi, pardi ! Le rugby « ordinaire » est le sport le plus populaire dans les États du Queensland et du New South Wales, et les deux se livrent une guerre sans merci lors de la série annuelle « State of Origin », jouée en 3 matchs. Cette passion pour le rugby se traduit également sur la scène internationale, où les Wallabies ont déjà remporté 2 coupes du monde, et avancent toujours au moins jusqu’aux quarts de finale. Malheureusement, la situation est toute autre en matière de football ! L’équipe nationale de l’Australie, les Socceroos, ne parvient que rarement à se qualifier pour la coupe du monde, où elle finit toujours par s’incliner en match de poule ou lors des seizièmes de finale. Difficile dans ces conditions de soulever un quelconque enthousiasme national pour le sport. A la place, les australiens préfèrent une discipline sans queue ni tête aux yeux des français : le cricket. Sur la pelouse s’affrontent deux équipes de 11 joueurs tout de blanc vêtus. Aux yeux d’un non-anglophone, le cricket évoque une forme de baseball bizarre : un joueur lance une balle, le joueur d’en face la frappe au moyen d’une lourde batte, et il ne semble parfois pas se passer grand-chose d’autre. Pour comprendre le cricket, faudrait-il donc appliquer la même technique que pour le footy et se rendre au stade ? Quand on sait qu’un match dure au minimum la journée, et au maximum 5 jours, on a vite fait d’y réfléchir à deux fois et de se dire qu’il vaut peut-être mieux se contenter de copier les jeunes australiens et d’emmener une batte pour jouer à la plage !

 

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La plage, justement, parlons-en : l’image de l’employé de bureau surfeur n’est pas si éloignée de la réalité, et les vagues qui frappent les plages de Sydney et de Perth sont souvent surmontées de dizaines de planches. D’autres bons spots jalonnent les côtes dans le sud et l’est du pays : Crescent Head au nord de Sydney, la Gold Coast et la Sunshine Coast dans le Queensland, la côte longée par la Great Ocean Road dans le Victoria n’en sont que quelques exemples, et il est généralement très facile de trouver instructeurs et planches à louer. Et pour prendre sa dose d’inspiration avant de se jeter à l’eau, rien de tel que d’aller assister aux compétitions professionnelles qui se tiennent entre février et avril au fil de quatre événements majeurs : Quiksilver Pro (Gold Coast, QLD), Surfest (Newcastle, NSW), Drug Aware Pro (Margaret River, WA) et Rip Curl Pro (Bells Beach, VIC). Après tout, ce n’est pas un hasard si deux des plus grandes compagnies de « surfwear » au monde, Rip Curl et Billabong, sont australiennes ! 

 

 

Pour découvrir les plus beaux spots, cliquez ICI 

 

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Le surf n’est pas le seul sport aquatique à remporter du succès auprès des australiens, qui sont aussi d’excellents nageurs : au fil des ans, leurs performances en piscine lors des Jeux Olympiques leur ont rapportées une cinquantaine de médailles d’or. L’hymne national le dit lui-même : les australiens vivent dans une contrée ceinturée par l’océan. Lorsqu’on sait que la vaste majorité de la population habite une ville côtière et que dans des capitales comme Sydney toutes les plages populaires sont doublées d’une piscine avec vue sur la mer, leurs exploits ne sont peut-être plus si étonnants ! L’affinité des australiens pour l’océan se développe également grâce aux omniprésents Surf Life Saving Clubs, dont les maîtres-nageurs habillés de jaune et rouge patrouillent les plages les plus fréquentées. Indissociable de l’été à la plage pour nombre d’australiens, les life savers ont leurs propres compétitions qui, à l’image d’un triathlon, combinent plusieurs disciplines : lors de leurs épreuves, il leur faudra courir, nager et ramer à bord d’un kayak puis d’une planche. Le rythme est intense, et ce n’est pas pour rien que la discipline porte le nom d’« ironman » (homme d’acier) !

A cette sélection de sports incontournables en Australie, il faut encore ajouter quelques grands événements annuels. En la matière, Melbourne s’impose rapidement comme la capitale sportive de l’Australie, aussi bien sur le plan national qu’international. Au niveau national, outre être le bastion du footy, en novembre Melbourne tient lieu de théâtre pour la Melbourne Cup, une course de chevaux aux airs de jour de fête : pour l’occasion, nombreux sont les gens à se mettre en tenue de gala (costard pour ces messieurs, haute couture et chapeaux improbables pour ces dames), et tout le monde semble bien plus préoccupé par ses paris que son travail. S’il vous fallait déjà savoir parler des Collingwood Magpies pour passer pour un local, maintenant vous devrez également être capable de saisir les références faites à Phar Lap, de loin le plus célèbre canasson d’Australie : ce pur sang s’est rendu célèbre en gagnant une vingtaine de courses, dont la prestigieuse Melbourne Cup, avant de mourir dans de mystérieuses circonstances en 1932… Les australiens ont la mémoire longue quand il s’agit d’honorer leurs meilleurs athlètes, même quand ces derniers sont des animaux : la peau de Phar Lap est maintenant exhibée au musée de Melbourne, et son cœur au musée national de Canberra !

 

 

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Au niveau international, Melbourne est l’hôte de l’Open australien de tennis en janvier, et si Nadal et Djokovic y volent souvent la vedette aux locaux, il n’empêche que l’Australie produit elle aussi de très bons joueurs : Lleyton Hewitt est le plus jeune joueur à avoir jamais été classé numéro un mondial (2001). En mars, c’est le Grand Prix de Formule 1 qui prend le relai des grands événements sportifs internationaux. Ajoutez à cela le Grand Prix Moto de Phillip Island, île voisine de la capitale, et Melbourne devient rapidement un haut lieu incontournable pour tous les amateurs de sport, motorisé ou non.

 

 

L’Australie, nation sportive ? Et comment !

 


04/11/2015
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SYDNEY, CAPITALE AUSTRALIENNE DU SURF


En chaque surfeur sommeille le rêve d’une vague parfaite, brisant dans les eaux chaudes et translucides d’un pays lointain dont on peut à peine prononcer le nom. Chez le surfeur Français, espèce habituée aux eaux froides de l’Atlantique ou à la surpopulation des spots en été, l’Australie fait figure d’Eldorado. Il n’est donc pas étonnant d’y voir débarquer chaque année des milliers de Français en quête de la vague parfaite…

 


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Quand la question de la destination se pose, Sydney est très souvent la réponse pour ces surfeurs expatriés… En effet, Sydney est incontestablement une des capitales mondiales du surf. Avec une très grande concentration de spots autour de la ville offrant de bonnes conditions toute l’année, Sydney est une destination surf d’excellence et un passage obligé pour tout surfeur qui fait escale en Australie. 

Voici pour vous l’inventaire des meilleurs spots de la cité : 

 

 

BONDI

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Dans la banlieue Est de Sydney on trouve la très connue Bondi Beach. Il s’agit de la plage la plus fréquentée d’Australie. Les habitants y ont développé une culture à part basée sur le surf et le célèbre « Carpe Diem ». Le résultat est un quartier extravagant où la seule règle est de ne pas respecter les règles. Les lieux sont enchanteurs et beaucoup de voyageurs « égarés » se sont laissés séduire par la douce Bondi et ont jeté les amarres pour toujours sur les rivages de cette banlieue hypnotisante. Chaque matin dès le lever du soleil, les foules de joggeurs, surfeurs, adeptes du yoga et de la méditation s’emparent des lieux et viennent admirer l’un des plus beaux lever de soleil d’Australie. Bondi Icebergs est un lieu mythique de ce décor. De l’aube à la nuit, son bassin d’eau salée et sa terrasse avec vue sur mer attirent les sportifs et les gourmands. Le soir, la banlieue s’anime et les hordes de cheveux blonds viennent envahir jusqu’au petit matin les pubs et restaurants branchés dans une ambiance électrique.

Côté surf, les conditions y sont agréables toute l’année, les vagues sont régulières et l’eau d’une rare beauté. Lors des bon jours vous aurez peut être la chance de vous offrir quelques tubes dans une eau translucide au côtés d’un banc de dauphins. Attention malgré tout aux quelques requins qui rodent dans les parages et aux bancs de méduses « blue bottle » qui envahissent les eaux de Bondi après les tempêtes et les jours de fort vents. Néanmoins, compte tenu de la foule qui s’agglutine sur le spot dès que les vagues sont au rendez-vous, vous aurez certainement plus de chances de vous faire heurter par un autre surfeur que de faire une rencontre avec l’une de ces deux créatures…

 


 

COASTAL WALK ENTRE BONDI ET COOGEE

 

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Depuis Bondi et jusqu’à Coogee, s’étire le Coastal Walk, une promenade d’une incroyable beauté qui serpente le long de la côte. En Novembre, s’y tient une exposition internationale de sculpture en plein air qui ravira les amateurs d’arts.


MacKenzies Bay est le premier spot de surf après Bondi. Il s’agit d’une petite crique encerclée de falaises abruptes qui offre un joli « reef break » (vague se brisant sur la roche) très prisé par les addicts de l’adrénaline. En effet, la rame pour rejoindre le « peak » (endroit où se brise les vagues) est une bataille contre le courant et le take-off (moment crucial où il faut se lever sur sa planche) est redoutable. Aucune erreur n’est possible sous peine de heurter les roches qui affleurent à la surface de l’eau…


Le spot voisin de Tamarama génère de longues « gauches » (vagues qui déroulent vers la droite lorsqu’on regarde le spot depuis la plage) très creuses et très rapides qui raviront les « tube riders ». Les locaux y sont rudes et il ne vaut mieux pas tenter de « taxer » leurs vagues. Même les meilleurs surfeurs de la planète n’y sont pas les bienvenus. On y a déjà vu Kelly Slater et Taj Burrow, appâtés par les vagues parfaite de Tamarama, se retrouver face à une horde de locaux déchaînés ne leur laissant aucune vague…

 

Bronte Beach, plus au Sud reçoit toutes les houles et offre une option intéressante lorsque les spots de Bondi et Tamarama saturent les jours de gros surf. Plus abrité que ses voisines et avec de meilleurs bancs de sable, Bronte tient la taille et produit de très jolies vagues pouvant dépasser 3 mètres. Les très bons jours, les vagues peuvent déferler d’un bout à l’autre de la plage sur plusieurs centaines de mètres. En dehors du surf, Bronte est un quartier très agréable à vivre où l’atmosphère est paisible. L’érosion et les assauts de l’océan sur les falaises ont permis la création d’une piscine naturelle d’eau de mer qui fait le bonheur des habitants du coin. Le parc environnant accueille les foules qui se retrouvent autour des barbecues publics lors des beaux jours.

 

 

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Le Coastal Walk se prolonge jusqu’à Coogee, en passant par le « reef break » terrible de Clovely. La vague est très dangereuse et brise sur une roche acérée dans quelques centimètres d’eau. Lors des gros « swells » (houles) le spot se réveille pour créer des vagues mutantes. Pas d’amateurisme ici, le spot est réservé aux surfeurs très expérimentés qui n’ont ni peur du courant ni de passer du temps sous l’eau en cas de « wipe out » (chute)… Cette vague offrira aux plus téméraires un « take off » radical suivit d’un court tube dans les mâchoires de la bête. Avant de vous mettre à l’eau, n’oublier pas de prier pour ressortir de cette caverne liquide vivant… Coogee est certainement la plus cosmopolite des banlieues de Sydney. Elle est la terre d’accueil de milliers de jeunes étudiants venus découvrir le « lifestyle » Australien.La plage de Coogee est très calme car très protégée des houles. Elle convient parfaitement à l’apprentissage du surf et au perfectionnement. Coogee reste aussi un très bon spot de repli lors des jours de très gros surf pour les surfeurs qui souhaitent surfer des vagues à échelle humaine…

 


 

MANLY

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Située à l’extrême Nord de Sydney, la plage de Manly est très réputée pour ses vagues et son lifestyle. Manly est très facilement accessible depuis la ville par ferry. On peut y surfer toute l’année, même si l’hiver, de Juin à Novembre reste la meilleure saison pour les amateurs de grosses vagues et de sensations fortes. En effet, les grosses houles venues du Nord offrent à cette époque de l’année des sessions épiques pour les plus courageux. Avec son ambiance décalée, ses rues encombrées de pubs diffusant des films de surf, de surfshops aux enseignes toutes plus branchées que les autres,  Manly est l’une des plages les plus prisées de Sydney. Elle attire chaque année des milliers d’étrangers venus pour son cadre de vie idyllique et… ses vagues réputées dans le monde entier ! En effet, on y trouve une grande diversité de vagues pour tous les niveaux. D’ailleurs, une compétition durant laquelle s’affrontent les meilleurs surfeurs Australiens y est organisée tous les ans.


On trouve à l’extrémité nord le « beachbreak » (vagues se cassant sur du sable) de Queenscliff, anciennement nommé par les aborigènes Curl Curl, qui attire les foules lorsque les vagues sont bonnes. Le spot fonctionne à toutes les marées mais préfère les houles venues du Sud Est. Lorsque la houle est consistante les vagues ont vite tendance à fermer et il vaut mieux opter pour les spots plus au sud. En redescendant vers le cœur de la bourgade de Manly, on trouve le spot mythique de Steyne. Le Lors des bons jours, l spot peut offrir pour les  plus chanceux des rides d’anthologie !orsque les conditions sont réunies les plus audacieux pourront s’offrir de longs tubes. On se souvient encore du tube de 8 secondes de Larry Blair lors de la compétition du Coca Cola Surf en 1977 dans des vagues d’une rare perfection et devant une foule en délire. Mais attention aux courants et aux rochers qui affleurent ainsi qu’aux quelques squales qui patrouillent dans le coin…

 

 

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L’extrême Sud de Manly offre de bonnes conditions pour apprendre le surf et se perfectionner.  Une fois ce cap passé, n’hésitez pas à vous rendre sur les spots pour surfeurs confirmés… Queensie Bomby est le premier « reef break » de Manly. Le spot ne se réveille que les jours de très grosses houles. Les vagues cassent alors à près de 1 kilomètre au large et offrent un « take off » très radical suivit d’un tube très profond et très court. C’est une vague très dangereuse et capricieuse qui demande un bon entraînement, une bonne connaissance du spot et beaucoup de patience. Ceux qui arriveront jusqu’au « peak » obtiendront une bonne dose d’adrénaline pour les années à venir !


Fairy Bower est le « reef break » le plus connu de Manly. Les vagues viennent s’enrouler autour de la pointe sud de Manly. C’est une vague magnifique qui s’est fait une renommé chez les tubes riders Australiens et les amateurs de longues vagues. Le soir, autour d’une bière dans l’un des nombreux pubs de Manly, les locaux vous raconteront des rides merveilleux et des légendes de tubes de plus de 10 secondes ! Quand la houle est très grosse, la vague de Winky, qui casse au large de Fairy Bower rejoint cette dernière pour former une vague d’une longueur éternelle… Le ride est alors formidable et inoubliable.


 

MAROUBRA OU TERRITOIRE DES BRA BOYS

 

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Le gang des Bra Boys, dont la réputation n’est plus à faire, règne sur les lieux. Maroubra fait partie des des nombreuses réserves de Surf de l’Australie. Le spot est très reconnu parmi les surfeurs du monde entier et s’est créé une réputation dans le milieu du « gros surf » grâce au exploits des Bra Boys menés par les frères Abberton. Kobe Abberton, malgré ses problèmes avec la justice, a propulsé la petite banlieue de Maroubra sur les devants de la scène « surfistique »  en surfant les plus grosses vagues du monde et en battant Kelly Slater lors d’une compétition mémorable tenue à Maroubra Au cœur de la banlieue on trouve le « beach break » de Dunny Bowl et celui de Malabar qui offrent de très bonnes conditions toutes l’année et pour tous les niveaux. Seuls points négatifs : le localisme et la foule à l’eau.

 

Pour parer à la surpopulation sur les spots, il vous suffit d’attendre l’arrivée d’une grosse houle et le réveil de « Ours », la vague bestiale de Maroubra. Elle déferle au pied d’une falaise abrupte sur seulement quelques centimètres d’eau. La mise à l’eau est difficile mais rien comparé à ce qui vous attend si vous atteignez le « peak ». Des montagnes de liquide qui se brisent très violemment sur du reef acéré, une vague vicieuse et très dangereuse qui se fera un malin plaisir à vous haché à la moindre erreur… Si la vague vous épargne, prenez garde aux requins qui ont fait de la zone leur territoire de chasse de prédilection… Si vous avez toujours le courage d’accrocher votre leash et de vous jeter à la mer pour tenter de prendre les tubes les plus massifs et profonds et votre vie, n’oubliez pas de respecter les priorités et de laisser aux Bras Boys leurs vagues. Votre survie en dépend et ils sont une menace tout aussi importante que les vagues ou les squales !

 


 

CRONULLA OU LE TUBE LE PLUS PHOTOGRAPHIÉ D’AUSTRALIE


Au sud de Sydney se trouve une péninsule très prisée par les surfeurs : Cronulla. De l’aborigène Kurranulla qui signifie « coquillages roses », Cronulla est une longue bande de sable qui s’étend de Boat Harbour à Oak Park sur plusieurs kilomètres. Elle attire des milliers de touristes chaque année depuis plus de 100 ans pour la beauté de ses plages, la pureté de son sable et son cadre de vie très agréable. La pratique du surf s’y est développée très tôt grâce notamment à la création du premier Surf Life Saving Club en 1908. La visite du surfeur légendaire Duke Kahanamoku en 1914 encouragea les surfeurs du monde entier à venir découvrir les tubes de Cronulla. La réputation des vagues de cette plage n’est donc plus à faire. Le spot compte d’ailleurs parmi ses locaux quelques uns des meilleurs surfeurs de l’histoire du surf tels que Bobby Brown et Mark Occhilupo, champion du monde de surf en 1999. On y dénombre de nombreux vagues pour tous les niveaux et tous les goûts tels que Cronulla Point, Wenda ou encore Elouera. Shark Island, au large de Cronulla, peut générer lors des grosses houles des vagues de plus de 5 mètres et des sensations fortes à tous ceux qui réussissent à franchir la barre et à braver les courants. Voodoo est l’autre vague connue mondialement de Cronulla, dont on garde longtemps en mémoire les souvenirs de tubes infinis et très rapides. Pour résumer, vous ne serez pas déçu par une visite à Cronulla !

 


LE SYDNEY ROYAL NATIONAL PARK

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Le Royal National Park de Sydney ravira les surfeurs en quête d’aventure. Loin des foules de Bondi, Coogee, Manly et Cronulla, ce parc national, le plus vieux au monde après celui de Yellowstone au Etats Unis, offre un cadre magnifique à quelques minutes du cœur de la ville. Après deux incendies majeurs en 1994, la nature commence à reprendre ses droits. Le meilleur moyen de découvrir ces lieux enchanteurs reste le road trip traditionnel : partez quelques jours à la découvertes des 20 kilomètres de côte qui regorgent de spots secrets.  Garie Beach, est la plage de surf la plus connue du Royal National Parc. Elle offre de très belles conditions jusqu’à 3 mètres de vagues et produit de très longs tubes qui peuvent déferler sur 200 mètres dans une eau turquoise et translucide. Néanmoins pour les plus aventureux, nous vous garantissons, que le parc possède de nombreuses autres vagues, encore vierges, qui n’attendent que de se faire surfer !

 


 

SYDNEY HARBOUR


Enfin, pour les surfeurs citadins, nous vous conseillons fortement, lors des très gros swells de vous aventurer dans les nombreux parcs qui bordent la baie de Sydney. En effet, lorsque la houle est vraiment grosse et les bonnes conditions réunies vous aurez la chance de vous offrir de bons rides aux pieds des building. Les vagues ne sont pas forcément parfaites mais le cadre est tellement atypique que nous n’avons pas pu y résister !
 
Sydney offre donc des très belles possibilités pour les surfeurs qui y font étape. Néanmoins n’oubliez pas que l’Australie et ses quelques 25 000 kilomètres de côte regorge de spots tous plus sauvages les uns que les autres. Faites vous la main à Sydney et partez à l’aventure !


04/11/2015
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Le Rugby en Australie

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S’ils avaient écouté les Anglais, ils auraient pu s’appeler les « Lapins ». En 1908, l’équipe de rugby australienne fraîchement créée, effectue une tournée au Royaume-Uni. Les Néo-Zélandais voisins viennent d’en fouler les pelouses, et les Anglais ont décidé de les surnommer les « All Blacks », en référence à la couleur de leurs maillots. Mais les Australiens n’entendent pas être assimilé à un animal nuisible, rapporté du continent. Non, ils seront les « Wallabies », du nom du petit marsupial, proche du kangourou, animal endémique et emblématique de l’Australie.

La légende d’une des équipes les plus célèbres au monde est en marche. Le rugby, qu’il se pratique à 13 ou à 15 joueurs, va devenir, petit à petit, l’un des sports les plus populaires d’Australie.

 

 

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21/09/2015
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