Faune & Flore
LA GRANDE BARRIÈRE DE CORAIL
La Grande Barrière prend naissance dans le voisinage de Fraser Island, 200 km au nord de Brisbane, et achève sa course 2600 km plus loin au nord dans le détroit de Torres, entre l’Australie et la Papouasie-Nouvelle Guinée. Dans l’intervalle, les 3000 récifs et 900 îles et îlots qui la composent s’éparpillent sur près de 350.000 km² : c’est là le seul organisme vivant à être visible depuis les profondeurs glacées de l’espace. En son sein, la Grande Barrière accueille plus de 400 espèces de coraux, 1500 espèces de poissons tropicaux, 200 espèces d’oiseaux, et plusieurs espèces de dauphins, tortues, raies, baleines et serpents de mer. Un somptueux panel de biodiversité qui fait le bonheur des scientifiques autant que des vacanciers, sans oublier celui de l’économie nationale : chaque année, l’industrie du tourisme génère ici plus de 2 milliards de dollars dépensés par plus de 2 millions de visiteurs.
Située entre 15 et 150 km au large de la côte selon les sites, la Grande Barrière est uniquement accessible par bateau, petit avion ou hélicoptère, et il sera donc indispensable de faire appel à l’un des centaines d’opérateurs commerciaux qui proposent visites et activités : croisière, plongée, survol, kayak, bronzette ou randonnée permettent de découvrir la richesse de cet environnement unique par voie des airs, de la mer et de la terre. Tout le long de la côte du Queensland, villes et stations balnéaires servent de points de départ à une expédition sur la Grande Barrière.
Cairns est sans conteste la plus grande plate-forme de lancement. Ici, tout est possible : non contents de vous emmener passer la journée sur les récifs armés de masques et de tubas, les opérateurs vous proposeront foultitude d’activités optionnelles, depuis la balade en semi-submersible et la plongée en bouteille ou en scaphandrier jusqu’aux survols en hélico. Les plus aventureux pourront même opter pour un petit tour en avion, et jouer les filles de l’air en effectuant une spectaculaire session de chute libre (« skydiving ») avec la Grande Barrière pour toile de fond ! En complément, Cairns est aussi un excellent point de départ pour visiter les forêts pluviales de la terre ferme.
- Visitez la Grande Barrière de Corail de préférence entre mai et septembre, et plus particulièrement en juillet/août. C’est durant cette période que la météo est la plus favorable, avec un temps au beau et des températures douces, et c’est également la saison des baleines.
- Attention, la saison des méduses s’étend quant à elle d’octobre à mai, et la baignade est déconseillée à cette période. Deux précautions anti-méduses, valables toute l’année : se baigner en combinaison (« wetsuit ») afin de réduire son exposition, et toujours avoir une petite bouteille de vinaigre dans son sac pour les premiers soins en cas de piqûre.
LES BÊBÊTES AUSTRALIENNES À SYDNEY
LES DENTS DE LA MER
En se renseignant un peu, ou juste avec un peu d'imagination, et quand on pense «bêtes dangereuses à Sydney » viennent en premier les requins. Alors oui les requins sont présents sur la baie de Sydney, il semble qu'ils aient leurs plages favorites, quelques unes sont donc équipées de filets anti-requins, plus ou moins efficaces puisque les spécimens retrouvés dans ces filets le sont généralement côté plage !
Qu'à cela ne tienne, les sauveteurs ont la parade, surveillance maximum et sirène d'alerte avec évacuation de l'eau, un grand moment que chaque Sydneysider est amené à vivre !
Du coup, les seuls à être vraiment inquiétés par ces dangereux animaux marins sont les surfeurs et en particulier les plus aguerris qui s'éloignent toujours plus des côtes pour trouver LA vague, s'approchent des zones rocheuses et oublient qu'après de fortes pluies il n'est pas prudent de s'aventurer dans l'océan !
MÉDUSES, PIEUVRES ET AUTRES DANGERS AQUATIQUES
Mais ce n'est pas tout, certains jours, s'aventurer dans l'océan est plus que risqué, à cause de la présence des "bluebottles"... ces petites méduses bleues toute mignonne qui se déplacent en banc impressionnant, et même la plage en est parfois infestée : slalom obligatoire pour éviter la piqûre !
Évidemment la blessure infligée est beaucoup moins grave que le plus petit coup de dent d'un requin, mais la douleur peut être intense et le venin vous rendre bien malade plusieurs jours. Encore une fois les messages d'alerte des sauveteur vous recommandent de quitter l'eau.
Le plus effrayant reste la pieuvre orange et bleu, Blue-Ringed Octopus, car cette mini pieuvre est mortelle pour l'homme et vit dans l'eau comme sur le sable !! Mais cette fois, les sauveteurs ne préviennent jamais car en fait il y en a tout le temps le long des plages ! La parade, ouvrir ses yeux, prévenir et éduquer ses enfants... voilà c'est tout, et si par malchance on se fait piquer surtout on ne bouge pas et on espère que les secours seront rapides...
Bluebottles
Blue-Ringed Octopus
QUI DIT VÉGÉTATION, DIT DANGER !
C'est une erreur que malheureusement de jeunes ados ont commise l'an passé au Centennial Park, piqûre mortelle de serpent (environ 3000 par an) et cela aurait pû être beaucoup moins dramatique si le fait de marcher n'avait pas dispersé le venin mortel dans tout le corps du jeune homme.
Bien sûr ici, au milieu de cette végétation impressionnante, les serpents ont leur place. Il y a une vingtaine d'espèces représentées dont au moins 3 sont dangereuses à mortelles... et le plus inquiétant c'est que ces rampants ne s'arrêtent pas franchement aux limites des parcs mais se baladent gentiment dans les jardins et les allées piétonnes des banlieues... Je me dis quand même que je n'ai pas du tout envie de croiser ces reptiles, surtout le Tiger Snake, espèce mortelle et très bien représentée à Sydney...
Je suis déjà pas à l'aise avec les lézards, surtout quand ils dépassent 50cm, alors imaginez un serpent au venin mortel....
Tiger Snake
LES ARAIGNEES
Dans la catégorie « attention danger » personne n'oublierait de mentionner les araignées, et là, il y a de quoi de faire... de la Funnel-web à la Redback, en fait il y a, rien qu'à Sydney, une dizaine d'espèces d'araignées mortelles ou dangereuses, c'est à dire qui vous envoie direct à l'hôpital !! Et elles sont bien là... surtout l'été !
Le plus effrayant c'est que la Redback tisse sa toile très près du sol, et évolue sur les structures fixes, du muret au pied de chaise, en passant par la jolie petite maison en plastique où adorent jouer vos enfants... et bien sûr tous ces petits êtres de moins de 30 Kg sont beaucoup plus vulnérables.
OK on n'a pas du tout envie d'en croiser une, ni de lui faire peur, ni même de la déranger un peu mais a t-on le choix ? Alors on ouvre bien grand les yeux, encore !!
Peur ou pas, mortelles ou pas, les araignées on est bien obligé de vivre avec, là bas on dit souvent que les humains, vivent chez elles !!
THE KOALA
CONNAISSEZ-VOUS LES KOALAS ?
Tout d’abord, malgré le nom de « koala bear » que certaines personnes utilisent à tort, le koala est un marsupial, qui naît immature et se développe en sécurité dans la poche ventrale de sa mère. Les petits des koalas, appelés « joeys », restent environ 6 ou 7 mois dans cette poche.
Le koala, saoul ? ... Quelle idée ! Les koalas dorment en général entre 18 et 20 heures, et ce non pas parce qu’ils sont saouls à cause des feuilles d’eucalyptus – comme une rumeur pourrait laisser entendre - mais parce qu’ils ont besoin d’économiser leur énergie qu’ils dépensent à digérer les toxines et les fibres de ces feuilles, peu énergétiques.
Chaque koala a sa propre zone d’habitation, sa taille dépendant de plusieurs facteurs, tels que la qualité de l’habitat, du sexe du koala, de son âge et de sa position sociale dans la population. Même si ces zones se chevauchent, en règle générale, ils ne visitent pas les arbres des autres koalas hormis pour des raisons de reproduction. Les « joeys » quittent la zone familiale entre 1 et 3 ans, à cette période, ils doivent se trouver leur propre zone d’habitation, que se soit dans une zone laissée vacante par un koala décédé ou dans une nouvelle zone de la forêt. C’est pour cette raison que les koalas ont besoin de zones d’habitation plus étendues.
De plus, ces marsupiaux sont très tatillons sur la nourriture. En effet, il existe plus de 600 variétés d’eucalyptus différentes et pourtant ils n’en mangent qu’une poignée d’entre elles, en particulier les feuilles de gommier. Ce n’est pas pour autant que tous les koalas ont le même régime alimentaire. En effet, selon la zone géographique dans laquelle ils vivent, il n’y a pas les mêmes variétés d’eucalyptus.
L’ACTUALITÉ DES KOALAS
La fourrure des koalas ayant été très prisée par les colons, ils ont été chassés pendant plusieurs décennies pour celle-ci. Malgré l’interdiction de cette chasse dans les années 30, la population des koalas ne cesse de décliner. Les feux de forêts, les voitures, les chiens en sont les principales causes, mais la perte de leur habitat naturel due à l’urbanisation, reste son fléau majeur. En effet, 80% de son habitat a déjà été détruit et ce qui en reste n’en est pas moins protéger pour autant.
Aujourd’hui, l’espèce est répertoriée comme « vulnérable » en vertu de la loi sur la Protection de l’Environnement et la Conservation de la Biodiversité de 1999, mais seulement dans deux états : le Queensland et la Nouvelle Galles du Sud. Or doit-on protéger davantage les koalas d’une certaine région plutôt qu’une autre ? C’est une bonne étape vers la protection totale de cette icône, pourtant du travail reste encore à accomplir.
On estime aujourd’hui qu’entre 45 000 et 80 000 koalas seulement vivent à l’état sauvage, alors qu’ils étaient des millions avant la colonisation. Malheureusement, si vous voulez admirez des koalas aujourd’hui il est souvent plus simple d’aller au zoo. C’est moins exotique, je vous l’accorde ! Et bien triste pour cette formidable espèce.
LES KANGOUROUS, L'EMBLÉME DE L'AUSTRALIE
Le succès du kangourou, Roo en australien, sur le continent australien si aride dans l'ensemble, s'explique par une extraordinaire biologie au service de ses capacités de reproduction. Une adaptation remarquable de la reproduction aux conditions difficiles de l'Australie du bush.
Découvre son étonnante biologie :
Les kangourous se sont adaptés aux conditions très variées de l'Australie, et la naissance d'un kangourou est un processus totalement sous le contrôle de la mère en fonction des conditions de nourriture et des conditions climatiques.
Après un accouplement, si les conditions sont difficiles, sécheresse par exemple, la femelle peut retarder la gestation pendant un maximum de 12 mois, alors que la durée normale de la gestation est de 35 jours.
De la même manière, une femelle peut remplacer immédiatement un jeune qui meurt prématurément dans la poche.
Le nouveau-né kangourou, de 25 mm de long, sans aide extérieure, va "nager" pour gagner la poche de sa mère, où il ira s'accrocher à une des 4 tétines.
A mesure de sa croissance, le bébé quittera de plus en plus longtemps sa tétine pour s'aventurer hors de la poche et finalement la quitter définitivement. Si pendant cette période, un autre nouveau né, partage la poche, chacun aura sa tétine et la mère, produira 2 laits différents en fonction de l'âge du bébé.
Quand le kangourou se dépense, il sue, comme tous les mammifères, pour évacuer son trop-plein de chaleur, rien de très original, mais contrairement à tous les mammifères qui une fois l'effort physique terminé suent et halètent, le kangourou stoppe immédiatement sa transpiration et n'évacue la chaleur qu'en haletant à un rythme soutenu 300 fois par minute. Le kangourou est le seul animal à posséder un réseau très fin de vaisseaux sanguins à la surface de ses avant-bras, qu'il lèche pour évacuer la chaleur de son corps.
Pourquoi les kangourous s'appellent-ils kangourous ? C'est une anecdote qui symbolise bien l'abîme d'incompréhension qui séparait dès le début les colons anglais et les aborigènes. A leur arrivée en Australie, les explorateurs européens demandèrent aux aborigènes locaux comment étaient appelés ces étranges animaux bondissant, les aborigènes répondirent " kan-ga-roo", ce qui signifie "je ne comprends pas", et depuis, ces étranges créatures portent le nom de cette incompréhension mutuelle.
Quelle est la longévité des kangourous ? Les kangourous peuvent vivre jusqu'à 20 ans en captivité, alors qu'ils ne vivent en moyenne que 6 ans dans le Bush.
A quelle vitesse se déplacent-ils en sautant ? Les plus rapides peuvent atteindre des vitesses impressionnantes de 60 à 70 kms/heure, c'est un spectacle magique d'observer un groupe de kangourous traversant le Bush en bondissant en rythme !
Comment se nomme en Australie un kangourou mâle, femelle ? Un kangourou mâle est appelé, a Boomer, une femelle, a flyer, et un jeune kangourou, a joey.
Comment peuvent-ils survivre dans le Bush, région aride ? Les kangourous ont besoin de très peu d'eau pour survivre, ils peuvent rester des mois sans boire, quand ils en ont besoin, ils creusent des "puits" de 90 cm à 1m 20 de profondeur, pour trouver un peu d'eau, ces "trous d'eau" sont aussi une source d'eau pour d'autres créatures du Bush.
Combien de kangourous sont tués chaque année pour l'industrie ? En fonction des conditions climatiques, la population des kangourous fluctue chaque année entre 15 et 35 millions d'individus, 15 à 20 % du total sont autorisés par le gouvernement à être "prélevés", soit plusieurs millions de kangourous chaque année.
Quelle est la taille d'un jeune kangourou à la naissance ? A sa naissance, un bébé kangourou ne mesure pas plus de 2 cm, certains à l'âge adulte, mesurent jusqu'à 2 mètres et pèsent 90 kg.
A combien est estimée la population des kangourous ? L'estimation de la population des kangourous se fait tous les ans par avion, et détermine les quotas de chasse, depuis 1981, les kangourous sont passés d'une population de 15 millions à plus de 23 millions en 1996.
Combien d'espèces sont chassées pour l'industrie ? Lesquelles ? 5 espèces sont chassées, dont le Red kangaroo, l'Eastern grey and Western Kangaroos.
Quels sont les produits dérivés du kangourou ? La viande pour les animaux et pour notre consommation en raison de sa faible teneur en graisse et sa valeur gustative. Le cuir de Kangourou est réputé pour être le plus fin et résistant des cuirs, les grands joueurs de football possédent tous des chaussures en cuir de kangourou pour son extrême souplesse.
Combien rapporte cette industrie à l'économie australienne ? L'industrie du kangourou rapporte plus de 200 millions de dollars australiens et fait vivre plus de 4000 personnes.
Pourquoi les Kangourous sont-ils chassés ? En dehors de la raison économique évidente, la reproduction de ce marsupial est si prolifique et adaptée aux dures conditions climatiques, que sans chasse, la population serait 30 % plus importante et menacerait de grandes zones de désertification, et donc appauvrirait la biodiversité, sans parler de la concurrence effrénée que le kangourou fait au mouton, richesse de l'Australie en se nourrissant comme le mouton des maigres végétaux du Bush et au fermier en se nourrissant dans les champs de blé.
> Une augmentation de la consommation de viande de Kangourous :
La viande de Kangourou, serait plus saine que les autres viandes, les kangourous étant des animaux en général plus sains que le bétail, la viande est plus faible en graisse, pour ces raisons la consommation augmente dans les restaurants, bouchers, et supermarchés et elle s'exporte. Le cuir de grande qualité est aussi utilisé !